Hausse des contrôles : Explosion du nombre de radiations Pôle emploi

12 Janv. 2023

Cela fait plus d'un an qu’Emmanuel Macron a fait la demande à Pôle emploi pour la réalisation davantage de contrôles auprès des chômeurs, dans le but de vérifier que ces derniers étaient bien en recherche active d'emploi. 500 000 personnes seront sous contrôle d'ici 2022, contre 400 000 en 2019, soit une augmentation de 25 %.  Une augmentation du nombre de chèques peut entraîner une augmentation du nombre d'annulations. Le fait que vous ne soyez plus sur la liste des demandeurs d'emploi et donc que vous ne perceviez plus tout ou partie de vos allocations de chômage peut être causé par un certain nombre de raisons, il s'agisse d'un non-renouvellement ou un non-respect de leurs obligations de fait. 

Au moment de l'inscription, qu'il soit ou non bénéficiaire de l'ARE, le chômeur s'engage à rechercher activement un emploi, à ne pas interrompre une formation antérieure vérifiée par Pôle emploi, ou à ne pas refuser deux fois une offre d'emploi raisonnable, parmi d'autres obligations, explique le site du ministère de l'Intérieur. Si le demandeur d'emploi ne remplit pas ses obligations, il peut être radié de la liste de Pôle Emploi.

En revanche, « la décision de grève n'est jamais automatique et est toujours précédée d'un avertissement, laissant plus de dix jours aux demandeurs d'emploi pour réagir et se défendre. Il s’agit de sanctions et donc pas de radiations, de manière aveugle et automatique », détaille la direction générale des opérateurs publics et du capital.

En cas de retombée, si le demandeur d'emploi est indemnisé, ses allocations de chômage ne lui seront plus versées... pendant un certain temps. Car les radiations ont une durée limitée : un à douze mois, selon la brèche. Ainsi, les demandeurs d'emploi peuvent se réinscrire après coup. « 83 % des radiations durent un mois », précise le règlement général du Pôle emploi.


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